Top Ten Tuesday #37

Publié: 30 août 2016 dans Top Ten Tuesday

TTT


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire initialement créé par
The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.
C’est Frogzine qui tient désormais les rênes de ce rendez-vous! 

Le principe est de lister un top 10 selon un thème donné.


 Les 10 romans de la rentrée littéraire automnale 2016 que je veux absolument me procurer

Disons plutôt les 10 livres qui m’intriguent assez pour me donner envie de les lire 🙂

 

1. « Anna » de Niccolo Ammaniti

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Sicile, 2020. Un virus mortel, « la Rouge », a déferlé sur l’Europe quatre ans auparavant et décimé la population adulte ; les jeunes, eux, sont protégés jusqu’à l’âge de la puberté. Anna se retrouve seule avec Astor, son petit frère de quatre ans.
Elle doit affronter le monde extérieur avec ses cadavres, ses charognards, ses chiens errants et affamés, l’odeur pestilentielle, pour trouver, quand il en reste, des médicaments, des bougies, des piles, des boîtes de conserve, avec comme unique guide dans cette lutte pour la survie, le cahier d’instructions que lui a légué leur mère avant d’être emportée par la maladie.
Lorsqu’Astor disparaît, Anna part à sa recherche, prête à défier les bandes d’enfants sauvages qui errent à travers les rues désertes, les centres commerciaux et les bois. Mais l’ordre appartient au passé et les règles d’autrefois ont été oubliées. Pour réussir à sauver Astor, Anna va devoir en inventer de nouvelles, parcourant ce monde à l’abandon où la nature a repris ses droits, ne laissant que les vestiges d’une civilisation qui a couru à sa propre perte.
Une véritable odyssée des temps modernes où s’entremêlent lumière et ténèbres, un duel permanent entre la vie et la mort. 


2. « L’homme qui voyait à travers les visages » d’Eric-Emmanuel Schmitt

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Une vague d’attentats ensanglante Charleroi. Morts et blessés s’accumulent. On soupçonne des mobiles religieux sous ces actes radicaux. Augustin, jeune stagiaire au journal local, se trouve pris, malgré lui, au cœur des événements. Pour prouver qu’il n’est pas l’idiot que tout le monde croit, il mène son enquête. Pour cela, il possède un don unique : il voit à travers les visages, percevant autour de chaque personne les êtres minuscules — souvenirs, anges ou démons — qui la motivent ou la hantent. Est-il un fou ? Ou le sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l’amener à la rencontre dont nous rêvons tous…


3. « La mésange et l’ogresse » de Harold Cobert

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 Une enquête romanesque au plus près de l’énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l’une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années.
26 juin 2003.  » L’ogre des Ardennes « , Michel Fourniret, est arrêté en Belgique.
22 juin 2004. Après un an d’interrogatoires, son épouse Monique Olivier – qu’il surnomme sa  » mésange  » – révèle une partie du parcours criminel de son mari, au moment où, faute de preuves, la justice belge s’apprête à le libérer. Il finira par être condamné à la perpétuité incompressible ; Monique Olivier, accusée de complicité et de non-dénonciation de meurtres, écopera elle aussi de la perpétuité, assortie de vingt-huit ans de sûreté.
Plongée au cœur du mal absolu pendant cette année traque, cette enquête romanesque fait alterner les points de vue du commissaire chargé de l’affaire et de Monique Olivier elle-même, pour s’intéresser pour la première fois à celle qui reste une énigme : victime ou complice? instrument ou cerveau diabolique? Mésange ou ogresse?

4. « Petits secrets, grands mensonges » de Liane Moriarty

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Jane, mère célibataire, vient d’emménager à Sydney avec son petit garçon et un secret qui est le sien depuis cinq ans. Le jour de la rentrée scolaire, elle rencontre Madeline, un personnage haut en couleur avec lequel il faut compter – elle se souvient de tout et ne pardonne jamais – et Céleste, une femme à la beauté époustouflante mais qui, paradoxalement, est toujours mal à l’aise. Elles prennent toutes deux Jane sous leur aile, en faisant attention de dissimuler leurs propres secrets. Cependant, quand un simple incident impliquant les enfants de chacune des trois femmes survient à l’école, les choses s’enveniment : les commérages vont bon train, les rumeurs empoisonnées se propagent jusqu’au point où il est impossible de démêler le vrai du faux.


5. « Fils du feu » de Guy Boley

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Nés sous les feux de la forge où s’attèle leur père, ils étaient Fils du feu, donc fils de roi, destinés à briller. Mais l’un des deux frères décède précocement et laisse derrière lui des parents endeuillés et un frère orphelin. Face à la peine, chacun s’invente sa parade : si le père s’efface dans les vagues de l’ivresse, la mère choisit de faire comme si rien ne s’était passé. Et comment interdire à sa mère de dresser le couvert d’un fantôme rêvé ou de border chaque nuit un lit depuis longtemps vidé ? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaité renait ? Une fois devenu adulte et peintre confirmé, le narrateur, fils du feu survivant, retrouvera la paix dans les tableaux qu’il crée et raconte à présent. Ainsi nous dévoile-t-il son enfance passée dans une France qu’on croirait de légende, où les hommes forgent encore, les grands-mères dépiautent les grenouilles comme les singes les bananes, et les mères en deuil, pour effacer la mort, prétendent que leurs fils perdus continuent d’exister.


6. « Les élus » de Steve Sem-Sandberg

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« Maintenant, Julius a les ciseaux. Pourtant la douleur est toujours là. Schwester Mutsch aussi est toujours là. Elle se penche vers lui et lui crache à la figure, puis elle étale la salive sur les lèvres et les paupières fermées du garçon. Espèce d’ordure. Tu n’as aucun droit de vivre. Soit on t’enferme chez les fous, soit le docteur te fait une piqûre. Et voilà que la paire de ciseaux ne se trouve plus dans sa main. Elle flotte dans la lumière bleutée, au milieu des lits et des tables de chevet. Alors il brandit haut l’instrument et l’enfonce dans sa poitrine. Enfin, le silence se fait. Même la lumière bleutée semble s’être éteinte. Puis elle revient. Et avec elle l’insoutenable douleur. » En 1941, à Vienne, l’hôpital du Spiegelgrund a été transformé par les nazis en un centre pour enfants handicapés et jeunes délinquants. Jour après jour, Adrian, Hannes et Julius, pensionnaires de la maison de redressement, tentent d’exorciser l’horreur. Dans un époustouflant ballet de voix tour à tour intérieures et extérieures, ils racontent l’enfer qu’ils vivent et la mort qui les guette au pavillon 15, où l’on extermine les « indésirables »


7. « Les contes défaits » d’Oscar Lalo

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Peau d’âme, noire neige, le petit poussé… Il était zéro fois… c’est ainsi que commencent Les contes défaits.
L’histoire est celle d’un enfant et de l’adulte qu’il ne pourra pas devenir.
Je suis sans fondations. Ils m’ont bâti sur du néant. Je suis un locataire du vide, insondable et sans nom, qui m’empêche de mettre le mien. La page reste blanche car tout ce qui s’y inscrit s’évapore.
Sans rien dire jamais de ce qui ne se montre pas, loin de la honte et de la négation, Oscar Lalo convoque avec ses propres mots, pourtant universels, la langue sublime du silence…
Et c’est en écrivant l’indicible avec ce premier roman qu’il est entré de façon magistrale en littérature.


8. « Riquet à la houppe » d’Amélie Nothomb

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« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. » Amélie Nothomb


9. « Deux ans huit mois et vingt-huit nuits » de Salman Rushdie

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«Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits» est un conte merveilleux qui interroge notre vie contemporaine à la lumière de l’histoire et de la mythologie. Échappés de leur univers aussi fabuleux qu’ennuyeux, des djinns viennent mêler leur immortalité fascinée à la finitude des hommes, et partager la folle aventure de leur active et permanente déraison. À la fois inspirée par une tradition narrative deux fois millénaire et enracinée dans les multiples préoccupations du temps présent, portée par une langue où l’épique le dispute au comique et la légende à la méditation philosophique et politique, une fiction fastueuse et envoûtante, d’une puissance narrative et imaginaire à couper le souffle.


10. « Yaak Valley, Montana » de Smith Henderson

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Dans le Montana, en 1980.
Autour de Pete, assistant social dévoué, gravite tout un monde d’écorchés vifs et d’âmes déséquilibrées. Il y a Beth, son ex infidèle et alcoolique, Rachel, leur fille de treize ans, en fugue dans les bas-fonds de Tacoma, Luke, son frère, recherché par la police.
Et puis il y a Cecil l’adolescent violent et sa mère droguée et hystérique, et ce jeune Benjamin, qui vit dans les bois environnants, avec son père, Jeremiah Pearl, un illuminé persuadé que l’apocalypse est proche, que la civilisation n’est que perversion et que le salut réside dans la survie et l’anarchie. Pearl qui s’est exclu de la société, peut-être par paranoïa, peut-être aussi pour cacher qu’il aurait tué son épouse et leurs cinq enfants.
Au milieu de cette cour des miracles, Pete pourrait être l’ange rédempteur, s’il n’était pas lui-même complètement perdu…

 

 


Et vous, quels romans de cette rentrée vous font envie?

commentaires
  1. peluche0706 dit :

    Je n’ai aucun livre en commun avec toi… ;-). En revanche, j’ai lu la mésange et l’ogresse et j’ai beaucoup aimé !

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  2. Joli top !
    « Anna » me tente beaucoup, car j’apprécie les univers post-apo comme celui-ci.
    « La mésange et l’ogresse » vient d’être acheté par ma médiathèque. Je pourrai le lire plus tard. Ca a l’air très bien. Il en va de même pour « Les contes défaits ».
    J’attends que « Riquet à la houppe » passe en poche l’année prochaine. :3
    Je ne connais pas les autres, cependant certains résumés me tentent.

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  3. Oh une jolie sélection! Anna et le livre d’Eric Emmanuel Schmitt me tenterait bien 🙂

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