Parution: Août 2017
Edition: Rebelle Editions
Genre: Thriller


 

Le Jeu de la Confiance est l’émission télévisée à la mode : six candidats, enfermés, sont filmés en permanence. Leur mission est de découvrir qui, parmi eux, est l’intrus. Celui qui joue contre eux. Celui qui peut tous les faire perdre. La tension et la violence montent peu à peu, sous le regard avide des caméras. Dans un lieu où tout est permis, la paranoïa peut mener à bien des extrêmes.

 


 

Je tiens à remercier Rebelle Editions pour ce service presse. Merci pour cette belle découverte!

 


« Mesdames et Messieurs, bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Jeu de la Confiance ! Dans quelques instants, nous allons faire plus ample connaissance avec chaque candidat, avant de finalement lancer le coup d’envoi. Je peux d’ores et déjà vous dire que cette saison s’annonce riche en rebondissements, avec des concurrents aux personnalités bien trempées. Mesdames et Messieurs, installez-vous confortablement dans vos canapés, car je vous assure qu’ils vont vous en mettre plein la vue. Ils vont vous passionner, vous intriguer, vous surprendre… Vous les aimerez ou vous les détesterez, mais aucun d’entre eux ne pourra vous laisser indifférent.

Surtout, gardez bien cela en tête, chers téléspectateurs : ceci est la réalité. Ces gens sont des hommes et des femmes comme vous et moi, tout à fait ordinaires, plongés dans une situation extraordinaire. Mettez-vous à leur place, mes amis, demandez-vous quel serait votre comportement, quels seraient vos choix. Comment réagiriez-vous ? Lequel d’entre eux seriez-vous ? Et, surtout, en qui auriez-vous confiance… ? »

 

Annabelle Blangier nous propose ici de plonger dans l’univers impitoyable de la télé-réalité, qui doit sans cesse contenter des spectateurs de plus en plus exigeants. Jusqu’où les producteurs sont-ils capables d’aller pour faire de l’audimat? Les candidats sont-ils prêts à tout pour gagner?

Voici un jeu d’un nouveau genre dont les règles sont assez simples: 100 000 euros à gagner, 6 candidats enfermés dans une maison dont il est formellement interdit de sortir. Seul obstacle? Un intrus qu’il leur faudra découvrir sinon il sera le seul à repartir avec la récompense!

Dès le départ, le jeu pousse chacun dans un état d’esprit paranoïaque, soupçonnant tous les autres d’être l’intrus. Si tous les coups sont permis pour découvrir qui est l’intrus ou pour que celui-ci reste caché, il faut aussi faire preuve d’entraide et d’altruisme pour que personne ne sorte de la maison. C’est bien sûr sans compter la production capable de tout pour créer des tensions, diviser les candidats, voire à en manipuler certains. 

Ce roman est un thriller psychologique haletant dans lequel évolue un groupe motivé par la violence, le besoin d’être reconnu ou encore l’argent. Mais si le jeu semble révéler le pire en chacun des candidats, il montre également le meilleur. Si certains sont animés par la violence, d’autres motivations personnelles et réactions sont plus humaines et généreuses.

La plume de l’auteur est agréable à lire et efficace, elle nous met dans l’ambiance d’un huis-clos prenant. Si certains candidats sont mis davantage en avant, chacun a l’occasion de donner sa voix. Le choix de la narration nous permet ainsi d’en découvrir plus sur chaque personnage et leur motivation et d’en éliminer au fur et à mesure dans la chasse à l’intrus, pour enfin deviner qui il est.

Si vous aimez les huis-clos  et les thrillers dans lesquels l’aspect psychologique prime sur l’action, alors ce roman est fait pour vous!

 

Parution: Décembre 2016
Edition: Rebelle Editions
Genre: Young Adult / Fantastique

 

 


Tout a commencé par un baiser. Un baiser fatal que je ne suis pas prête d oublier. Il a scellé mon destin, a tout jamais. Angela, ce n est plus moi. La guerre est proche, et je suis en première ligne pour défendre ceux que j aime, pour les venger. Mais qui me sauvera, moi ?

 


Un grand merci à Rebelle Editions pour ce service presse!

 

Angela, désormais mi-ange mi-humaine, est en fuite après avoir pris l’âme de son père et sacrifié son lien ange-soeur. Son existence est sans dessus dessous maintenant qu’elle est à la fois poursuivie par les humains pour le meurtre de son père et par la faucheuse qui la convoite pour une raison à un peu floue… Le destin du monde entre ses mains, Angela va devoir laisser sa place à Anya. Pour apprendre à être celle qu’elle doit être, Angela rejoint l’école des Anges. Mais est-elle vraiment en sécurité là-bas? La faucheuse est déterminée et prête à tout pour l’avoir…

 

J’ai trouvé le début un peu longuet. Il ne s’y passe pas grand chose. On voyage surtout au milieu des sentiments de la jeune fille qui, bizarrement se morfond plus sur la perte d’Isaac que la mort de son père. J’ai eu un peu de mal avec ça dans ce tome mais bon.
Et puis Angela s’apprête à rejoindre l’école des Anges et là, ça devient vraiment passionnant .
Le plus gros de cet opus se déroule dans cette fameuse école et je n’ai pu que remarquer la ressemblance avec Harry Potter.

– Attendez, je nage en plein délire là ! Je viens d’arriver à Poudlard ou quoi ?
– Pou… quoi ? bafouille Ismaël perplexe.
– Harry Potter et l’école des sorciers, ça vous dit rien ? Sérieusement, si vous me mettez une saleté de chapeau qui parle sur le crâne, ça va pas le faire, il est hors de question qu’on décide quoi que ce soit à ma place !

On pourrait trouver ça trop facile, mais l’auteur en joue ouvertement et les références m’ont fait sourire à de nombreuses reprises 🙂 En plus de l’école, on y croise une Hermione incarnée par le personnage de Maureen, une miss je sais tout très attachante ou encore un Rogue dans le professeur Nathanaël. Mon gros coup de cœur va à David et Gabrielle, à la fois Fred et Georges pour leur côté farceur et Ron et Hermione pour leur relation d’amitié amoureuse. On y retrouve également une cérémonie de répartition dans les classes (mais sans le choixpeau), un système de « castes » où les anges sont divisés par espèces: les colombes, les chouettes et les pies. Et bien sûr, Angela ne fait, bien entendu, partie d’aucune d’elles puisqu’elle est un statut tout particulier, et pourtant il va falloir faire en sorte de passer inaperçue car l’ennemi est partout!

De nouveaux personnages font leur arrivée dans l’intrigue, tandis que les anciens s’effacent un peu, tout en restant dans les pensées d’Angela, mais pas que! (Ah bah non, je ne peux pas vous en dire plus!) Les petits nouveaux sont des personnages forts, très intéressants. Certains sont détestables, d’autres attachants et drôles, mais de manière générale, ils ne laissent pas indifférents. 

Très vite, l’intrigue est devenue captivante, plein de rebondissements et de suspense. Je me suis demandée qui était l’ennemi infiltré (bon, j’avoue que j’ai vite deviné de qui il s’agissait)
Un gros point positif pour moi par rapport au premier tome, c’est la présence moins importante d’Isaac. Eh oui! Moins de romance mièvre, ça me plaît davantage! Bien sûr, il est toujours dans les pensées d’Angela, mais cette relation, de par sa situation, devient plus tortueuse. J’ai beaucoup aimé les flash-back qui nous permettent de comprendre la première vie d’Anya. L’absence d’Isaac nous permet de nous concentrer sur le personnage d’Angela qui connaît de grands changements. Elle est toujours en plein doute, avec un sale caractère et des tonnes de questions, mais on la comprend! Elle ne maîtrise pas ce corps d’ange, doute de son rôle dans ce sauvetage du monde! Elle doit passer inaperçue aux yeux des siens mais elle a tant de questions à poser et tant de rage face à certaines situations! Elle se sent mal, à la fois ni tout à fait humaine ni tout à fait ange. Elle ne trouve pas sa place. Mais ce deuxième tome va la métamorphoser petit à petit en celle qu’elle doit devenir: une femme plus forte, pleine de courage et d’humanité!


L’intrigue gagne ainsi en noirceur et en maturité. La plume de l’auteur est toujours aussi efficace et agréable à lire. L’univers qu’elle a créé s’enrichit au fil des pages. C’est magique, féerique et nous invite au voyage. Rien que la couverture est sublime! Il suffit de tourner les pages pour entrer dans un monde angélique qui n’est pas aussi beau que celui qu’on aurait tendance à imaginer.

Ce deuxième tome est, selon moi, une belle réussite. Du fantastique, de l’action et de l’émotion, du suspense, une mythologique riche et complexe, un peu de romance: une petite recette qui fonctionne vraiment très bien. J’ai hâte de lire la suite!

 

Parution: Mars 2014
Edition: J’ai lu
Genre: Romance / Chick-lit

 


Quand il voit débarquer dans son cabinet la ravissante, mais ô combien extravagante Gabrielle Géris, Adrien de Bérail est loin d’imaginer qu’il se laissera convaincre de l’embaucher comme baby-sitter. Veuf et très accaparé par son métier d’avocat, il lui faut de toute urgence une personne capable de prendre soin de ses deux chérubins, Paul et Sophie, tout juste âgés de neuf ans. C’est donc en dépit de ce que lui crie la raison qu’il accepte sa folle candidature.
Une personnalité audacieuse et un toupet incroyable pour un petit mètre soixante sur talons… Qui sait ? La jeune femme pourrait bien se révéler être la perle rare…

 


 


Et voilà encore un livre qui traînait dans ma PAL depuis bien longtemps et que j’aurais dû en sortir bien plus tôt!

 
Gabrielle, en recherche d’emploi, passe un entretien dans le cabinet d’avocats de Berail. L’entretien ne se passe pas comme prévu (Quelle idée de se rendre à un rendez-vous avec un pigeon, me direz-vous???) et l’employeur, furieux, la jette dehors. Mais la jeune fille est têtue, et lorsqu’elle intercepte une conversation concernant le fait qu’Adrien recherche une nounou pour ses enfants, elle y va au culot. Convaincu et surtout pris de court, Adrien l’engage. Et à partir de ce jour, la famille de Berail va voir sa vie complètement bouleverser.

Et voilà le début d’une romance pleine d’humour! J’ai passé un excellent moment de lecture avec des personnages hauts en couleurs. Entre rebondissements, moment très drôles, situations cocasses, quiproquos, on ne s’ennuie pas une seule seconde. C’est frais, plein de pep’s et parfois très farfelu.

Autre point fort: les personnages! Ils sont bien approfondis, de façon à ce que nous puissions nous attacher à eux. Si j’ai eu une gros coup de coeur pour le personnage de Gabriel, il faut bien avouer que donne de la force à ce roman c’est le duo Gabriel/Adrien. Des êtres opposés en apparence, qui passent leur temps à se lancer des piques, se chercher et s’éloigner.
Gabrielle et son côté déluré, son naturel et parfois sa naïveté, font d’elle un petit bout de femme très attachant. Quant à Adrien, nous serions tentés de le détester, d’emblée, avec son sale caractère, son côté très sûr de lui et méchant. Pourtant derrière cette carapace, on comprend vite que c’est un père aimant, prêt à toutes les folies pour que son petit garçon malade guérisse. 

Gabrielle débarque dans une maison où le bonheur ne semble pas très présent. Tout tourne autour de la guérison du fils d’Adrien, privant ainsi la fille de toute joie. Mais la nouvelle nounou, un peu comme une Mary Poppins des temps modernes, va venir égayer cette maison, redonner du sourire aux enfants (et au papa évidemment!)
La plume de Sophie Jomain est très efficace. Les pages se tournent toutes seules.
Une belle histoire, des situations franchements drôles tandis que d’autres sont plus émouvantes, des personnages forts et attachants. Un roman frais qui se dévore plus qu’il ne se lit.
Voilà une belle découverte que j’aurais dû faire plus tôt 🙂

Parution: Septembre 2016 Edition: Albin Michel Genre: Drame

Parution: Septembre 2016
Edition: Albin Michel
Genre: Drame / Suspense

 


4eme couverture

 


Jane, mère célibataire, vient d’emménager à Sydney avec son petit garçon et un secret qui est le sien depuis cinq ans. Le jour de la rentrée scolaire, elle rencontre Madeline, un personnage haut en couleur avec lequel il faut compter – elle se souvient de tout et ne pardonne jamais – et Céleste, une femme à la beauté époustouflante mais qui, paradoxalement, est toujours mal à l’aise. Elles prennent toutes deux Jane sous leur aile, en faisant attention de dissimuler leurs propres secrets. Cependant, quand un simple incident impliquant les enfants de chacune des trois femmes survient à l’école, les choses s’enveniment : les commérages vont bon train, les rumeurs empoisonnées se propagent jusqu’au point où il est impossible de démêler le vrai du faux.

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Parution: Décembre 2015 Edition: Auto-édition Genre: Suspense / Horreur

Parution: Décembre 2015
Edition: Auto-édition
Genre: Suspense / Horreur

 

 


4eme couverture

 


Cellule Secrète, lorsque le jeu mène à la folie. Une histoire horrible et effrayante. Les règles du jeu : Douze candidats. Six hommes et six femmes, enfermés, prisonniers, et forcés de cohabiter durant vingt-huit jours dans un site abandonné et réputé comme étant l’un des endroits les plus hantés du monde. Ils cachent tous un lourd secret et doivent tout faire pour le garder, tout en essayant de découvrir celui des autres candidats. Cet endroit mystérieux, la prison des secrets, est équipé de caméras vidéo et de micros dans toutes les pièces. Ils seront filmés et écoutés en permanence. Chaque participant touchera la somme de cinq mille euros par semaine entière passée dans la prison. À chaque secret découvert, il remportera alors cinq mille euros supplémentaires. De plus, le règlement limite à une fois par semaine et par personne, le droit de dévoiler un secret.

 


Mon avis

 

 

Les épisodes des derniers jours étaient d’une extrême violence et réunissaient un panel de tout ce que le public désirait. De la bagarre, des insultes, des prises de bec, du sexe, de la folie…

 

Douze candidats. 28 jours de jeu. Chacun possède un secret, les autres doivent le percer à jour. A la clé: 1 millions d’euros! Un concept vu et revu, mais le lieu donne toute son originalité à cette énième télé-réalité: une prison réputée hantée! Pour couronner le tout, le producteur est un magouilleur qui est prêt à tout pour faire exploser l’audience!
J’ai eu très peur en commençant ce roman. J’avais l’impression de lire « Secret Story »! Mais les choses ont vite évolué vers quelque chose de plutôt glauque et horrifique.
Ce roman, s’il est plutôt bien écrit, rencontre pas mal de soucis de l’auto-édition. Il manque clairement d’une relecture! Des erreurs dans les prénoms cités, des fautes d’orthographe et des coquilles.

Les personnages ne sont pas forcément très détaillés. On en apprend plus sur eux au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue mais on reste toujours en surface. Ça m’a un peu gênée au départ, mais j’ai vite compris qu’il était, finalement, inutile d’entrer dans les détails car ces beaux et jeunes gens vont vite voir leur personnalité disparaître laissant peu à peu place à une force étrange et mystérieuse…
L’ambiance est très malsaine. Je me suis sentie assez mal pendant la lecture. C’est pesant. Le lecteur n’est pas épargné par les détails gores de certaines scènes. Une atmosphère digne d’un bon roman horrifique.

Au-delà du genre horrifique, c’est une critique sociétale qui nous est proposée: les valeurs sont peu à peu oubliées pour laisser la place à la violence, au sexe, au cru, au trash et au buzz. 

 

Le public était indifférent à la souffrance des candidats. Ils aimaient voir le sang couler, ils aimaient voir la folie grandir, la démesure. Ils vivaient dans une société prête à tout pour faire le buzz. L’actualité montrait sans arrêt des scènes d’une rare violence, celle de la vie de tous les jours, celle des guerres incessantes. Et dans cette réalité, ou la fiction ne parvenait plus à égaler l’information, il fallait toujours être à la recherche des scènes les plus choquantes.
Cellule Secrète reflétait parfaitement l’esprit de cette jeune société égoïste, et abrutie par la télévision et les écrans d’ordinateurs. Cette société qui perdait petit à petit toute son humanité, son cœur, ses valeurs et le sens des réalités. Une société qui avait fini par banaliser l’agressivité, la violence et la haine.

 

« Cellule secrète » est un roman horrifique plutôt efficace, où se côtoient suspense, gore et surnaturel. Dommage que quelques petits soucis dûs à l’auto-édition soient venus un peu gâcher l’ensemble.

 

CLQLV

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books.
Le blog de Galleane a pris la relève.

Le principe est simple. Chaque lundi, il faut répondre à 3 questions:

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
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« Rebels » Tome 1 d’Aspi Deth

Publié: 10 février 2017 dans Science-fiction
Parution: Décembre 2015 Edition: Deth Genre: Dystopie

Parution: Décembre 2015
Edition: Deth
Genre: Dystopie

 


4eme couverture

 


Afin de lutter contre la politique discriminatoire de son pays, Enora décide d’intégrer la célèbre Sélection. Sa mission consistera à séduire le partenaire qui lui sera attribué afin de procurer des informations confidentielles au groupe de résistants auquel elle appartient secrètement. Mais lorsqu’elle revoit Aldon après plusieurs années, c’est contre ses propres sentiments qu’elle devra lutter. De son côté, Vigdis, modératrice de #Rebels, réseau social de la résistance, va devoir décider de son degré d’implication dans cette guerre qui s’annonce, quitte à mettre en danger les personnes qui lui sont chères. WE ARE #REBELS.

 


Mon avis

 

Vous, membres de #Rebels, à qui aucune information n’échappera, n’ayez qu’un mot en tête, celui de la vérité, celui du peuple, celui de la résistance :
#Rebels.
« SAVE YOUR HUMANITY, FOLLOW US BECAUSE WE ARE #REBELS! »
(Sauve ton humanité, suis-nous parce que nous sommes des rebelles)
Article signé Black_Unicorn

 

Nous sommes en 2024. Le monde est surpeuplé et vit sous la dictature d’hommes incompétents et dangereux. Des mesures drastiques sont prises pour épargner ce monde qui se meurt: les plus faibles seront mis de côté, affaiblis ou encore tués! Comment éviter une rébellion? En interdisant le net et la langue anglaise, en interdisant les manifestations et toutes volontés de sortir du « moule » (L’homosexualité est illégale. La gémellité est une abomination)
Malgré ces précautions excessives et inhumaines, des personnes vont tenter d’agir, chacun à leur façon. Nous allons suivre Vigdis, qui dirige la résistance sur le net, via son blog; Enora qui cherche des réponses sur la disparition de sa jumelle et va entrer au cœur de la base ennemie; ou encore Eden qui représente la résistance armée.
La première saga d’Aspi Deth, « Les Velasquez » a été un vrai coup de cœur. Je dois avouer que j’avais un peu peur de lire cette nouvelle saga, dans un genre totalement différent de la première. J’ai mis un peu de temps avant de me lancer. Et je dois bien avouer que je le regrette. L’auteur a ce don de nous embarquer complètement dans son roman grâce à un style simple, sans chichi mais tellement agréable et une intrigue captivante. Le petit plus de l’auteur, c’est de créer des personnages auxquels on s’attache facilement (avec le petit bonus qui fait toujours plaisir: des beaux mâles qui font monter la température!). Aucun n’est laissé de côté, personnage principal ou secondaire. Ainsi, à travers chacun, nous découvrons l’univers dans son ensemble, sous différents aspects. Cela nous permet de connaître le fonctionnement de la résistance, au travers de Vigdis, Eden et ses compagnons, mais aussi  le fonctionnement de l’ennemi avec l’infiltration d’Enora dans la « Sélection » et le personnage d’Aldon, le soldat.

 

J’apprécie tout particulièrement le travail effectué par Aspi Deth pour créer l’univers de cette dystopie. L’idée du monde sous une dictature et du mouvement de résistance n’est pas originale en soi, c’est le traitement qui en est fait qui l’est. Bien sûr, cette dystopie en rappelle d’autres, même si je n’en ai pas lu des tonnes, on ne peut que faire certains rapprochements. L’auteur a d’ailleurs travaillé jusqu’aux petits détails puisque les prénoms dépendent tous de la région d’origine. Nous nous retrouvons avec des prénoms très originaux, assez difficiles à retenir, je dois avouer, mais qui nous permettent de les situer immédiatement.
J’ai particulièrement aimé l’idée de la « Sélection ». Assez glauque, je dois dire, mais vraiment une idée originale pour permettre à Enora de pénétrer dans l’antre du loup. C’est en quelque sorte une prostitution de jeunes filles qui tentent de mettre le grappin sur un des soldats afin de vivre un peu mieux. Cette sélection est d’autant plus intéressante et captivante qu’Enora n’a pas du tout sa place dans cette univers. Elle n’est pas prête à se donner au premier venu, elle est juste là pour trouver des informations sur sa jumelle et permettre à la résistance d’avoir un infiltré chez l’ennemi et d’avoir de nouvelles cartes à jouer pour gagner la lutte. 

 

L’intrigue dans son ensemble est captivante! Nous ne nous ennuyons pas un instant! Les personnages sont développés ni trop ni trop peu, de sorte de permettre aux lecteurs de s’attacher à eux, ou tout du moins de nous questionner sur eux, tout en laissant une marge de découverte pour la suite de la saga. 
Les thèmes abordés sont très intéressants et actuels. C’est un combat pour la liberté, la liberté d’être ce que l’on est. C’est aussi la lutte contre l’intolérance, l’absurdité du conformisme. 
Ce premier tome est pour moi une réelle réussite. J’ai hâte de lire la suite, surtout avec cette fin qui nous donne clairement envie de détester Aspi Deth!!! 
Action, romance, suspense, angoisse, écriture addictive! Un cocktail parfait pour un début de saga et créer de nouveau un vrai coup de cœur!

 

C’est lundi que lisez-vous? #39

Publié: 6 février 2017 dans Non classé

CLQLV

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books.
Le blog de Galleane a pris la relève.

Le principe est simple. Chaque lundi, il faut répondre à 3 questions:

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
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« Les Radley » de Matt Haig

Publié: 5 février 2017 dans Fantastique

 


Parution: Octobre 2010 Edition: Albin Michel Genre: Fantastique

Parution: Octobre 2010
Edition: Albin Michel
Genre: Fantastique

 


4eme couverture

 

Ils n’ont qu’une addiction : le sang.Mais depuis plus de vingt ans, ils ont décidé de renoncer à leur pêché mignon et de se désintoxiquer. Pas facile d’être un vampire urbain au XXIe siècle ! Dans une banlieue british tout ce qu’il y a de plus respectable, la famille Radley essaye désespérément de se comporter comme « des gens normaux ». Mais des vampires de souche peuvent-ils définitivement refouler leurs désirs et leurs instincts ? Pas sûr…à contre-courant de toutes les histoires de vampires d’hier et d’aujourd’hui, Matt Haig renouvelle le genre avec ce roman qui est autant une féroce et brillante satire de notre société qu’un pur plaisir de lecture… et d’angoisse. 

 


Mon avis

 

Il est parfaitement possible d’habiter à côté d’une famille de vampires sans jamais soupçonner que ceux que vous appelez vos voisins ont peut-être le désir secret de vous sucer le sang.
C’est surtout probable si la moitié des membres de ladite famille ne se sont jamais doutés de rien.

 

J’avais un peu peur de commencer ce livre. Je ne trouvais ni l’envie, ni la motivation. En fait, j’avais ce livre qui se trouvait dans ma PAL depuis longtemps et j’avais décidé de le sélectionner pour mon challenge ABC Littérature de l’imaginaire. Après ça, j’ai eu le malheur de tomber sur pas mal d’avis négatifs, avec certains lecteurs qui n’avaient même pas fini le livre.
J’ai, malgré tout, pris mon courage à deux mains et me suis lancée dans la lecture…

… Et, je me suis très vite ennuyée. Oh mon dieu que c’est lent!!! Les chapitres sont très courts. Ce que j’aime d’ordinaire car cela donne un rythme intéressant aux actions mais ici, il n’y avait aucun intérêt car, justement, il n’y avait pas d’action!
Bon, j’ai horreur de commencer un livre et de ne pas le finir. J’ai pris sur moi et j’ai continué. Dur, dur!

Et puis, finalement, je me suis laissée embarquer par l’histoire. Si on s’attend à une histoire basique sur les vampires, je pense qu’on est vite déçu. Par contre, il faut plutôt voir ce roman comme une critique de la société, et là, pour le coup, la lecture est plus facile.
Je ne dis pas que je me suis éclatée en le lisant, loin de là, je l’ai trouvé lent à se mettre en place, l’intrigue pas terrible, mais le côté social est vraiment intéressant.

Il s’agit de l’histoire de Pete et Helen, vampires abstinents (ils ont renoncer au sang humain) qui ont caché leurs origines à leurs deux ados, Rowan et Clara. Comme tout ado qui se respecte, ces deux-là sont en recherche d’identité. Clara a décidé de devenir végétarienne et ça ne lui réussit pas. Rowan est tellement différent des autres qu’il est devenu le souffre douleur. Un jour, la jeune fille se fait agresser, perd le contrôle et mord son agresseur jusqu’à le tuer. Impossible de cacher la vérité plus longtemps, il faut tout révéler aux enfants… A partir de là, chacun va réagir à sa façon: colère, nostalgie, peur, dégoût, fascination.

Dans ce roman, j’ai trouvé que deux personnages relevaient le niveau d’un texte plutôt lent: Rowan, le fils et Will, l’oncle. Ils apportent une touche d’humour noir à l’histoire, et ça fait du bien! Les autres sont un peu ennuyeux: une mère ennuyante qui se sait pas se décider, un père absent qui pense à ses besoins avant tout, une frangine qui se sent supérieure depuis qu’elle est vampire. Une bonne caricature de la famille!

Ici, le mythe des vampires est modernisé. Ok, les vampires n’aiment toujours pas l’ail, ils peuvent vivre au soleil (même s’ils n’aiment pas ça), mais ils ont un reflet dans le miroir. Au-delà de cette intrigue, comme je l’ai dit, on a une véritable critique sociale de la société. L’adolescence, d’un côté, avec sa recherche d’identité et son positionnement dans la société, mais aussi face à l’addiction (ici le sang) et au harcèlement à cause de la différence. Les parents pas franchement heureux dans leur vie bien définie, loin de leur vie plus mouvementée d’avant. Le mari qui n’est pas heureux, rêve du passé et de femmes car la sienne n’est plus franchement très proche de lui. Il y a aussi le secret familial, gangrène de la famille. Celui qu’on cache tout en sachant que cela fera plus de dégât.
Et puis, plus globalement c’est l’histoire d’une famille qui cherche juste à s’intégrer dans une société, sans faire de vagues, sans sortir des clous, en étant des gens « bien comme il faut ».

 

 

Réfléchis, bon sang. Regarde autour de toi. Tout le monde refoule. Tu crois que touts les êtres humains « normaux » font exactement tout ce qu’ils veulent tout le temps ? Bien sûr que non. C’est pareil. Nous appartenons à la classe moyenne. Nous sommes britanniques. Nous avons le refoulement dans le sang.

Pour conclure, je n’ai pas été emballée à 100 %. Si vous cherchez un livre sur les vampires, choisissez un autre livre! Si vous aimez, au contraire, les satyres de notre société, vous pouvez vous laissez tenter par ce roman un peu drôle mais aussi tragique, avec beaucoup de réflexions assez intéressantes.

2017 Reading Challenge

Publié: 4 février 2017 dans Challenges

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En cette année 2017, je me lance de nouveau dans ce Reading Challenge.
Cliquez-ici pour voir l’édition 2015.
Cliquez ici pour voir l’édition 2016.
Cette année, je ne vais pas viser très haut. J’ai validé le challenge de l’année dernière avec 64 livres sur 50. Je m’étais inscrite à deux autres challenges que je n’ai pas réussi à terminer. Mini-moi me laisse pas autant de temps que je l’espérais pour lire. J’ai eu tendance à lire ce que je pouvais en prenant un grand retard sur mes chroniques.
Challenge de cette année, rattraper le retard que je peux dans mes dernières chroniques en attente et lire une cinquante de livres.
Cet article sera mis à jour au fur et à mesure avec les liens vers les chroniques.


La liste de mes lectures de 2017:

 

JANVIER

1. « Petits secrets Grands mensonges » – Liane Moriarty
2. « Cherche jeune femme avisée » – Sophie Jomain
3. « #Rebels » Tome 1 – Aspi Deth
4. « Angela » Tome 1 – Julia M. Tean
5. « Juste avant le bonheur » – Agnès Ledig


FEVRIER

6. « Ne t’approche pas » – Luana Lewis
7. « Cellule secrète » – Safa Guizman
8. « Terreur » – Yann Moix


MARS

9. « Dompteur d’anges » – Claire Favan