« Chroniques de l’Armageddon » tome 1 de J. L. Bourne

Publié: 23 mars 2015 dans Science-fiction
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Parution: Novembre 2012 Edition: Panini Books Collection: Eclipse Genre: Science-Fiction

Parution: Novembre 2012
Edition: Panini Books
Collection: Eclipse
Genre: Science-Fiction

 


4eme couverture
Mes chers concitoyens, je suis navré de vous faire part qu’en dépit de nos efforts, nos mesures de confinement ne sont pas parvenues à enrayer l’épidémie. Essayez de conserver votre calme. D’après les rapports, cette maladie se transmet par la morsure des individus contaminés. Les personnes infectées décèdent rapidement pour se relever dans l’heure qui suit à la recherche d’êtres vivants dans le but de les tuer. Puisse Dieu nous venir en aide ». Vous tenez entre les mains le journal de l’un des derniers survivants de l’apocalypse zombie. Que ces quelques notes vous viennent en aide si vous avez le malheur de faire partie des survivants. Bonne chance…


Mon avis
Le récit se présente sous forme d’un journal tenu par un officier de la Navy. Nous sommes au 1er janvier, et un virus commence à sévir en Chine. Les autorités pensent d’abord à la grippe, mais le narrateur sent que c’est plus grave que ça. Très vite, les choses empirent et l’épidémie gagne les Etats-Unis. L’hypothèse de la grippe est vite balayée par les informations sur les symptômes : Le virus qui se transmet par les morsures tuent le malade…qui se relève ensuite avec une furieuse envie de manger de la chair humaine.
Notre militaire choisit de se barricader dans sa maison, avec ses réserves d’eau, de nourriture, de batteries, d’armes, plutôt que de rejoindre sa base comme on lui demande. Sa rue devient un vrai nid à zombies quand il fait la rencontre de son voisin, John, seul autre survivant de ce quartier.
Ils vont vite devoir trouver un lieu sûr où s’installer, surtout que les autorités ont prévu de nettoyer les grandes villes à grand coup d’armes nucléaires. Commence alors une quête du Saint-Graal : le lieu où ils seraient protégés et pourraient se ravitailler facilement, sur le long terme. Ce qui s’avère évidemment très compliqué…

Commençons par la couverture du livre… Hum…Ce n’est pas franchement ce qui m’a emballée. A la limite, le bas de la couverture est plutôt pas mal, mais pourquoi cette tête de zombie toute rouge qui est assez moche ? Bon, ne nous arrêtons pas là. De toutes façons, le 8 avril, ce premier tome est réédité en format poche, avec une nouvelle couverture, sans cette fameuse tête. Ouf !

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Revenons-en au texte.

J’ai eu un peu de mal, les quelques premières pages, sur la forme. Le narrateur est un officier, et ils utilisent beaucoup de termes et d’abréviations militaires. Heureusement, il arrête assez vite à mon plus grand soulagement !

De plus, j’ai trouvé que le fait que ce soit écrit sous forme de journal casse un peu le suspense, l’action. En effet, il écrit son récit après sa journée, en général. On sait donc, pertinemment, qu’il a survécu à cette journée. J’avais un peu peur que ça me lasse très vite et finalement, je me suis laissée prendre au jeu. Si on sait que, lui s’en est sorti vivant, on ne sait pas ce qu’il en est de ceux qui gravitent autour de lui, on ne sait pas si le danger le guette, s’il a fait une nouvelle découverte… Finalement, le suspense est bien là, même si c’est pas l’angoisse totale.
Le récit est rythmé. La narration à la première personne et au présent (ou passé composé) rende le récit assez immersif.
J’ai beaucoup aimé les petits « plus » dans le journal : des tâches de café, des photos, des annotations, des tickets scotchés sur les pages, etc. Ca donne un petit côté réaliste à ce journal…sauf pour les photos qui sont un peu trop « nickel », ça manque clairement de zombies 😉

Ensuite, sur le fond, le début de ce livre n’est pas franchement original : Des premiers cas de maladie, un virus qui prend de l’ampleur, des autorités débordées, l’armée qui prend la relève, zones de confinements envahies, et le début du survivalisme. On reste vraiment dans le classique du genre.
Je pense que l’originalité vient plus du survivalisme en lui-même : des lieux choisis, du mode de transport emprunté, des personnages, etc.

J’ai beaucoup aimé les passages où John et le narrateur voyagent en avion pour se déplacer. J’aime les endroits qu’ils choisissent pour se poser quelques temps. Le narrateur nous raconte donc sa propre survie, seul, puis avec John, son voisin, un ingénieur. D’autres personnages se greffent à cette quête, chacun avec ses compètences, chacun avec son histoire. C’est en cela que ce fait la différence, je pense.

Les personnages sont plutôt crédibles. Même le narrateur, pourtant militaire, se sent un peu paniqué au début. Il n’est pas rassuré, c’est pas un super-héros. C’est un survivant comme un autre, avec peut être plus de facilité. C’est un peu pareil pour chaque personnage. Chacun apprend au contact de l’autre à survivre, à se défendre, à se replier. Par contre, c’est sûrement dû au format journal, j’ai eu du mal à m’attacher ou m’identifier à d’autres personnages que le narrateur.

Ce premier tome finit sur un événement assez stressant. On sent que les évènements futurs vont prendre une nouvelle tournure. On ne sait juste pas encore laquelle, mais on a hâte de le savoir.

Bien que la forme de ce premier tome m’a un peu perturbée, j’ai hâte de découvrir ce qui va arriver à ces personnages et comment ils vont réussir à survivre (ou pas…)


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commentaires
  1. […] lu le premier tome cette série sur les zombies. J’ai les deux tomes suivants, mais je n’ai pas encore eu […]

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